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Vous avez raison de plaindre l’Afrique subsaharienne —mais peut-être plus pour très longtemps. Au cours des dix premières années du millénaire, six des dix économies à la plus forte croissance du monde (Angola, Nigéria, Ethiopie, Tchad, Mozambie et Rwanda) appartenaient à la région. Et sur huit des dix dernières années, elle a connu une croissance supérieure à celle de l’Asie.

Il est vrai, certaines de ces stars de la croissance doivent en partie leur succès à la flambée mondiale des cours des matières premières, et tout particulièrement à ceux du pétrole. Mais l’Ethiopie a réussi à croître de 7,5% en 2011, sans produire une seule goutte d’or noir (la réussite éthiopienne la plus récente en matière d’exportation: les fleurs coupées).

Ibrahim S MAIGA

En dépit du contexte économique difficile, marqué d’une part par la récession économique et, d’autre part par la fermeture de la quasi –totalité des unités industrielles, la direction générale des Douanes a réussi, en mai, ce qui semble relever de l’impossible : une recette –record de 24,3 milliards CFA.

A la publication officielle des résultats, la semaine dernière, certains avaient du mal à croire leurs oreilles. Pour les uns, c’est impossible au regard de la morosité ambiante ; tandis que pour les autres, la Douane revient de loin, de très loin. Surtout, après le saccage des locaux de sa direction générale, au lendemain du coup d’Etat militaire, par des hommes en uniforme, la destruction de ses archives et de son serveur, qui permettait –en temps réel –de connaître le niveau des recettes sur toute l’étendue du territoire national. Mais qu’à cela ne tienne. L’équipe du colonel Modibo Maïga a décidé de prendre le taureau par les cornes. Afin de remettre les caisses de l’Etat à flot.

Ainsi, en mai dernier, elle a réalisé une recette –record de 24,3 milliards CFA, contre 17.5 milliards CFA en mars.

Ibrahim S Maïga.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget et le ministre délégué chargé du Budget auprès du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget ont visité les locaux saccagés des Douanes maliennes, le mercredi 13 juin 2012, en compagnie de leurs plus proches collaborateurs, parmi lesquels, l’ancien directeur général des Douanes, le Col Amadou Togola, conseiller Technique audit ministère. LIRE LA SUITE

Le gouvernement de transition du Mali a réellement du souci à se faire du fait de l’état des finances publiques. En effet, selon des sources proches de la direction nationale du budget, le pays fait d’ores et déjà face à une grave crise de trésorerie. Lire la suite. 

Les Africains se sont réveillés avec la gueule de bois  au lendemain de l’élection du nouveau président de la Banque mondiale :Jim Yong Kim, Américain d’origine coréenne. La candidate de l’Afrique en l’occurrence Ngozi Okonjo Iweala, ministre nigériane des Finances  a été battue par son challenger candidat des Etats-Unis. Pour la  ministre nigériane des Finances, le mérite n’a pas été pris en compte. Déception chez las Africains.

Pourtant pour la première fois,  les Etats-Unis avaient  décidé  de changer de méthode,  c’est à dire mettre fin à une règle non-écrite qui donnait, depuis 1946,  la Banque mondiale et le FMI respectivement à un Américain et un Français. On n’avait prétendu miser sur le mérite des candidats. Ce qui était largement à l’avantage de la candidate africaine qui jouit d’une riche carrière, voire dans les rouages de l‘institution. Tout le contraire de son rival qui est un médecin anthropologue sans expérience et sans une connaissance pointue en économie.

Le mérite brandi par les USA n’était au finish que du leurre. La première puissance mondiale a juste diverti les gens. Avant de récupérer  vient de récupérer une chasse gardée via un semblant d’élection où les dés étaient déjà pipés.

Moussa CAMARA

Le Premier ministre sénégalais s’est étonné de constater l’ampleur de la passion qui entoure le sujet de la déclaration du patrimoine attendue de certaines autorités publiques, révélant qu’il préparait la sienne. ‘’Depuis quelques temps, je suis en train de préparer ma déclaration de patrimoine, mais je suis en train de paniquer (…) parce que tout le monde s’excite sur le niveau de patrimoine du déclarant’’, a-t-il déclaré samedi, avec un brin d’ironie. Lire la suite.

Karim Wade a passé une partie de son département, la Coopération internationale, au nouveau ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane. La passation de services s'est néanmoins déroulé, mercredi dernier, à huis-clos.

Les nombreux journalistes qui s'étaient déplacés, dès 19 h, à l'immeuble Tamaro pour receuillir des déclarations sont rentrés bredouille. Ils ont été informés de la fin de la passation de services par un chargé de communication de Karim Wade alors qu'ils attendaient dans la salle de conférence.

A sa sortie, Amadou Kane a lancé aux journalistes de façon lapidaire : "‘Nous avons fini la passation de service. A bientôt". Pour sa part, Karim Wade est resté dans son bureau jusqu'au départ des journalistes, refusant ainsi toute déclaration à la presse.

Les perspectives économiques semblent être prometteuses pour l’année en cours dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa), où on prévoit un taux de croissance de 7%. Cette prévision émane du Fond monétaire international (Fmi), dans son dernier rapport sur les politiques communes. Toutefois, l’institution financière souligne que l’inflation devrait rester « modérée », aux alentours de 3,5%. Quant aux déficits budgétaire et courant, ils se sont creusé respectivement de 7,9% et 5,7% du Pib en 2011. Lire la suite

L’accession de Macky Sall à la magistrature suprême Sénégalaise s’est déroulée dans un contexte économico financier mondial très instable, marquée surtout par la crise des dettes souveraines dans la zone euro, la récession aux Etats-Unis, le choc pétrolier dans le monde arabe, hausse des cours mondiaux. Autant de facteurs qui, aujourd’hui risquent de constituer de véritables entraves pour ce nouveau régime, appelé à trouver des remèdes aux nombreuses questionséconomiques auxquelles le Sénégal est confronté depuis quelques années. Redonner à l’agriculture sénégalaise son lustre d’antan, réduire de manière drastique le taux de chômage, rendre les industries nationales plus compétitives sur le marché international, relancer le secteur touristique, tirer au clair l’épineuse question des licences de pêche. Ce sont, entre autres, les préoccupations sur le plan économique auxquelles les nouvelles autorités devraient faire face en vue de placer le Sénégal dans le peloton des pays émergents. Lire la suite.